Lettre d'informations Septembre 2015: Renoncer partiellement à un contrat d’assurance vie au profit des bénéficiaires de second rang ?
/Alors que les marchés appliquent la devise de George Bernard Shaw « Les optimistes inventent les avions, les pessimistes inventent les parachutes », la rentrée reprend ses droits et le cabinet continue de vous informer…
Renoncer partiellement à un contrat d’assurance vie au profit des bénéficiaires de second rang ?
Source blog des CGPI
- Au dénouement du contrat par décès de l’assuré, le capital revient aux bénéficiaires désignés hors voies successorales. En effet, le capital issu d’un contrat d’assurance vie régi par le Code des Assurances est un actif non successoral.
- La clause type des contrats d'assurance vie prévoit souvent que le bénéficiaire de 1er rang est le conjoint. Posons-nous la question suivante : à mon décès, est-ce que le bénéficiaire de 1er rang aura besoin de tout le capital ou pourra-il n'opter que pour une partie de celui-ci ?
- Pour permettre au bénéficiaire de 1er rang de choisir, il faut rédiger une clause bénéficiaire dite « à options ». Ce type de clause permet aux bénéficiaires de premier rang de choisir de n'accepter qu'une part du capital payable par l'assureur au décès de l'assuré, la part non acceptée revenant aux bénéficiaires de substitution dits de second rang, désignés par l'assuré lui-même.
- Nous rappelons que le Législateur s'est posé la même question pour les biens composant la succession. C'est en Janvier 2007 qu'apparaît la notion du « cantonnement » qui permet à un héritier de choisir de ne pas accepter une partie des biens composant la masse successorale du défunt. Le capital issu d'un contrat d'assurance vie n'étant pas un actif successoral, il n'est donc pas susceptible de cantonnement. Pour autant, si cette notion de cantonnement ne s'applique pas aux contrats d'assurance vie dénoués, la seule volonté de l'assuré est à la fois nécessaire et suffisante.
- Mais pour beaucoup d'assureurs, il est impossible au bénéficiaire de fractionner le bénéfice du capital, leur argument majeur étant qu'il existe un risque fiscal. Une solution existe pour répondre aux réticences des compagnies.
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