Lettre d'informations Mars 2015 : L’Allemagne toujours précurseur ?

Nous entrons dans le mois du printemps et à écouter les oracles financiers, nous n’avons jamais connu un tel « alignement des planètes » avec un baril du pétrole bon marché, un euro faible et des taux d’intérêt historiquement bas, facteurs de retour de la confiance indispensable à la reprise économique….

Réjouissons-nous gentes âmes et ne retenons que les bonnes nouvelles !

Suivez Albert Camus pour qui  « mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde » , lisez la lettre de mars et montrez-la à votre banquier…. C’est lui qui risque de perdre le sourire !

« Quand la justice allemande efface des milliards d’euros de frais bancaires »

  • En 2014 Deutsche Bank a provisionné un montant de 400 M€ pour couvrir le remboursement de frais bancaires indûment prélevés à ses clients. Et la banque de Francfort n’est pas la seule à être pénalisée. En effet, tout établissement bancaire en Allemagne ayant octroyé des prêts à des particuliers est confronté au même problème, suite à une décision prise par la Cour Suprême de Justice (Bundesgerichtshof) dans deux arrêts, en mai et octobre 2014. 
  • Les frais de dossier réclamés par les banques au moment d’accorder un prêt sont considérés comme illicites : en effet, le Juge a estimé que les frais assis entre autres sur les recherches pour vérifier la solvabilité du client sont dans le seul intérêt de la banque et ne doivent donc pas être répercutés aux emprunteurs. 
  • Tous les prêts sont concernés : crédits à la consommation, acquisition d’une voiture, d’un logement....et accordés depuis 2004. 
  • En se fondant sur les statistiques de crédit de la Banque Centrale allemande, la Bundesbank, sur les dernières années, la fondation allemande Stiftung Warentest qui défend les consommateurs, estime à 13 Mds d’€ la somme que les banques allemandes vont devoir supporter pour rembourser les frais prélevés à tort. 
  • Cette décision sera-t-elle étendue à d’autres pays de la zone €? 


    A suivre….

Source Les Echos